L’EAU, SOURCE DE VIE

Vous ne buvez pas ce fameux litre et 1/2 d’eau dans la journée ? Vive-les-seniors.fr va tenter de vous convertir si l’OMS n’a pas réussi à le faire… L’eau est précieuse : elle constitue 60% de votre corps et il faut lui en fournir régulièrement pour remplacer celle qui se fait la malle via l’urine et les selles, la transpiration et les larmes, et, la respiration. Comment la respiration peut-elle provoquer des pertes hydriques, direz-vous ? C’est tout bête : l’air inspiré est plus sec que l’air qui réside dans les poumons ; du coup, l’eau contenue dans les muqueuses des voies respiratoires s’évapore avec l’air que nous expirons. Ce phénomène est accentué lors d’activités physiques ou par temps chaud.

Pourquoi toute cette eau ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est absolument pas nourrissante puisqu’elle ne contient pas de nutriments ; – c’est d’ailleurs pour cette raison que son sujet concerne la rubrique SANTÉ PHYSIQUE de notre site vive-les-seniors.fr et non pas la rubrique ALIMENTATION -. Les eaux embouteillées contredisent un chouia cette affirmation puisqu’elles contiennent, pour certaines, du calcium et/ou du magnésium. Cela dit, l’eau est bonne à tout faire, son rôle dans le fonctionnement de l’organisme est omniprésent et, incontestablement indispensable ; le maintien de l’hydratation dans le corps est vital.  

Fonctions de l’eau : sa première fonction, pas des moindres, consiste à ramollir les aliments, à faciliter leur absorption et leur transformation en nutriments – glucides, protéines, lipides – ; les nutriments sont absorbés par le sang, – dont l’eau est l’élément clé – puis véhiculés vers leur destination finale : toutes les cellules et les organes du corps, qui en vivent ! En fait, l’eau est impliquée dans tous processus métaboliques : l’élimination des déchets, la lubrification des articulations et des organes, l’hydratation de la peau… Sans son quota d’eau, l’organisme n’est performant ni au plan physique, ni au plan mental, ni au plan digestif ( flore intestinale en vrac, risque de constipation, risques de calculs ), ni au plan cutané ( souplesse la peau en berne, formation de rides et de cernes )…

Comment boire ? Souvent, régulièrement au fil de la journée, par petites quantités, 1,5 litre, soit environ 8 verres d’eau. Cette quantité peut légèrement varier en fonction de l’âge, du sexe, du poids, de l’activité physique et des conditions climatiques. Les cafés et les thés comptent dans votre quota d’eau. Éviter de boire dans la soirée pour ne pas passer la nuit à faire des aller-retours aux toilettes. Boire avant d’avoir soif car la soif indique que la déshydratation est déjà amorcée – attention, la sensation de soif diminue avec l’âge -. Savoir repérer les symptômes de déshydratation : mal à la tête, troubles de la concentration, infections urinaires, coups de chaleur. Une forte déshydratation peut s’avérer mortelle.

Quelle eau boire ? Les aliments riches en eau comme les fruits et les légumes procurent environ 1 litre d’eau à notre organisme par jour. Il faut lui apporter le reste en eau de boisson. 

Quid de l’eau du robinet ? En l’absence de consignes particulières de l’ARS, l’eau du robinet, très contrôlée en France, est dite potable. Mais, même après être s’être acquittée de 63 critères de potabilité, elle peut véhiculer d’infimes quantités d’éléments polluants et avoir un petit goût désagréable. En la filtrant à l’aide d’un système adapté – purificateur d’eau ou osmoseur -, elle perd toute odeur et peut être bue par les personnes les plus fragiles.

Les eaux embouteillées ! Les eaux de source et les eaux minérales ont un point commun : l’une et l’autre proviennent de gisements souterrains. La différence entre elles deux ? La teneur en minéraux de l’eau de source est moins élevée, moins stable et soumise à des réglementations moins strictes que celle des eaux minérales. On la dit « neutre ». L’eau minérale est, comme son nom l’indique, riche en minéraux et, en oligo-éléments, ce qui lui confère des propriétés bénéfiques pour la santé. Souvent embouteillée à la source, elle est soumise à des réglementations strictes concernant sa composition, son origine et son traitement : c’est pourquoi on la dit « stable ». Les étiquettes des eaux minérales indiquent la plupart du temps leur teneur en minéraux ; les eaux minérales bicarbonatées revendiquent un bonus santé au profit du foie et des intestins – ; les eaux sulfatées, au profit des reins, de la peau ; les eaux sulfurées, au profit des muqueuses et du système respiratoire – ; les eaux chlorurées au profit du processus de croissance ; les eaux oligométalliques favorisent la lutte contre les rhumatismes et les affections neurologiques. 

Les eaux pétillantes ou gazeuses. Elles ne comptent pas pour du beurre et font le même boulot que les eaux plates. Certaines contiennent également, en quantité plus ou moins importante, du calcium ou/et du magnésium. On entend dire parfois qu’elles sont moins digestes : faux ! Elles présentent au contraire quelques avantages, hormis l’attrait qu’elles peuvent avoir, surtout quand il fait chaud : leurs bulles constituent une sorte de coupe-faim, donc de coupe-embonpoint ; autre avantage : consommées pendant les repas, elles stimulent la production de sucs gastriques ; finement gazéifiées, elles soulagent les troubles digestifs.

De l’eau, de l’eau, de l’eau de pluie : pardon Véronique, mais l’eau de pluie n’est pas potable car contaminée sur son chemin jusqu’à nous par des pesticides, métaux…

De l’eau du dehors : l’eau des fontaines publiques qui réapparaissent un peu partout dans les rues – résultat des fortes chaleurs devenues caniculaires – sont bien évidemment potables. La solution mini-bouteille en plastique dans le sac est devenue monnaie courante : éviter de la toucher avec les lèvres si on la partage avec un tiers ; la gourde fait également son grand retour et se vante à raison d’être plus écologique – du plastique en moins -, et parfois très sophistiquée – gourde filtrante qui purifie l’eau, gourde électronique munie d’alertes qui clignotent au moment critique -.

Si l’eau semble par trop rébarbative, on peut y ajouter des fruits, des herbes aromatiques ou des baies, de la menthe, du gingembre.… Il existe aussi des pastilles pour lui donner du goût. 

En revanche il faut la boire sans ajout de sucre : le sucre, en plus d’être mauvais pour la santé et la ligne, attise encore la soif. D’ailleurs, il faut éviter tout le rayon soda et autres boissons sucrées : on risque de prendre 2 kilos rien qu’en passant devant ! Le vin ? Mieux vaut ne pas le compter dans l’apport quotidien en eau : s’il en contient, son alcool a un effet déshydratant.

Boire trop d’eau ? Oui ça arrive ! C’est un trouble psychiatrique qui s’appelle la potomanie et consiste à ne pas pouvoir s’empêcher de boire en quantité très importante, pouvant aller jusqu’à 20 litres par jour ! Les surdoses d’eau – après 5 litres – sont rares mais dangereuses car elles risquent de diluer les constantes sanguines. 

C’est quoi, une faute route ? C’est le passage accidentel dans les voies respiratoires de salive, de liquide ou d’aliments normalement destinés à l’estomac. Pour éviter de l’avaler de travers, boire l’eau dans le calme, assis confortablement, le buste droit, ne pas parler en buvant. Boire à la bouteille ou consommer les fonds de verre induisent un fléchissement de la tête inadapté, les contenants évasés à contrario (verres larges, bols…) l’évitent

Un peu d’histoire d’eau, de fontaines et plus précisément de fontaines Wallace : ému par les souffrances endurées par les Parisiennes et les Parisiens durant le siège de 1870-1871, qui les avait privés d’eau courante, Sir Richard Wallace, un Anglais fortuné a fait don à la ville de Paris de 50 fontaines à boire dont le design était inspiré des « drinking fountains » de Londres. La première Wallace est inaugurée en 1872 boulevard de la Villette et l’engouement est immédiat. Aujourd’hui, on en dénombre plus d’une centaine et elles fonctionnent toujours. La fontaine Wallace est une œuvre du sculpteur Charles-Auguste Lebourg qui a choisi pour leur fabrication la fonte de fer, un matériau résistant, facile à produire et à entretenir. Le modèle le plus répandu est doté de 4 cariatides décorées qui se tournent le dos ; l’eau coule au centre de la fontaine.

Cet article vous a-t-il donné soif et envie de boire, de l’eau ? Alors, buvez-la sous toutes les formes que nous avons évoquées et attrapez ainsi la santé. Revoir https://vive-les-seniors.fr/recommandations-et-astuces-dietetiques/     Isabelle Chicot pour vive-les-seniors.fr