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SURPOIDS – Fâchés avec le Surpoids ?

SURPOIDS – Fâchés avec le Surpoids ?

Oui, à partir d’un certain âge, hommes comme femmes ont tendance à prendre du poids : (en moyenne une dizaine de kilos -entre 50 et 70 ans, la période critique-.  

Non, ce n’est bon pour le moral ! Non, ce n’est pas bon pour la santé….jusqu’à un certain point. (Avoir une légère surcharge pondérale serait gage de longévité). 

Comment se fait-il ? Et comment l’éviter ?

C’est dès l’âge 30 ans que le métabolisme commence son travail de sape : notre énergie diminue, nos hormones se raréfient ! Une des premières alertes de ce ralentissement naturel : la réduction de notre capacité à brûler des calories, vers la soixantaine ! Les calories en rab se transforment en graisses qui vont volontiers se loger dans la ceinture abdominale.

Attention : même si la balance n’indique pas d’augmentation conséquente de poids, la balance énergétique, elle, en se déséquilibrant, entraine la diminution de la masse musculaire au profit de la masse graisseuse. Avec un affaiblissement de la masse musculaire, il est plus difficile de se lever de sa chaise sans prendre appui, la marche est plus lente, moins alerte, le risque de chute est accru.

Inégalités hommes/femmes : pourquoi cette différence de répartition entre graisses féminines et graisses masculines ?

1-Pas les mêmes hormones : la chute de la sécrétion d’oestrogènes et de progestérone se manifeste chez la femme à partir de la ménopause, provoquant le stockage de graisse excédentaire sur toute la zone ventre/cuisses, hanches, sans épargner parfois le fessier ; elle peut être accompagnée de rétention d’eau. Chez l’homme, c’est un peu plus tard, à l’andropause, que la diminution  de la production de testostérone provoque souvent la formation de cette fameuse bedaine, plutôt dure et proéminente, accompagnée généralement  de « poignées d’amour » !  

2-Le mode de respiration : une autre explication à cette inégalité ? Contrairement aux femmes qui ont plutôt une respiration thoracique, celle de l’homme s’opérerait par le ventre ; son muscle transverse trop sollicité se relâchant, les viscères seraient alors repoussées vers l’avant.

En revanche même punition masculine/féminine pour la prise de poids liée au stress : encore la faute aux hormones. Il suffit d’une poussée de cortisol, -hormone très impliquée dans la répartition des graisses dans les tissus-, pour stimuler sa production et provoquer son accumulation dans les zones précitées. De plus, les « stressés », en proie aux angoisses, sont souvent sujets à des crises de boulimie.

Hormis sa mauvaise réputation esthétique, l’excès de graisses expose à quantité de problèmes de santé, – maladies cardiaques diabète….- 

Profitez de l’été pour appliquer les règles de conduite adaptées à votre âge. N’attendez pas : le surpoids est de plus en plus difficile à perdre avec le temps.

 

Sédentarisation : un risque à ne pas prendre ! La post-retraite n’est pas une raison pour ne pas poursuivre une activité physique, moins intense, modérée, adaptée à ses capacités ! La marche est l’activité sportive la plus recommandée aux séniors qui peuvent la pratiquer à leur rythme, autant que possible, jusqu’à 40 mn par jour.

Alimentation : au fur et à mesure du ralentissements de leur activité physique concomitant avec celui de leur métabolisme, les séniors sont amenés à adopter des consignes alimentaires anti-prise de poids  :

 

 

 

 

 

 

 -Réduction des apports énergétiques : l’astuce ? Ne sélectionner que les aliments dont l’apport calorique est accompagné d’un apport en vitamines, oligo éléments ou autre éléments utiles à la santé (éviter donc les  « calories vides »). Pour exemple : si les fruits oléagineux sont assez riches en calories, ils apportent au corps des fibres -indispensables au transit intestinal-, des protéines, de la vitamine E, -antioxydant permettant de lutter contre le vieillissement cellulaire- peu de sucre et peu de sel -s’ils sont consommés nature-. Les graisses qu’ils contiennent sont généralement des acides-gras insaturés à 85 % (dont les oméga-3 bénéfiques pour la santé cardiovasculaire). Ne pas pour autant en abuser !

Respect des rituels du repas : 4 repas par jour, à heures fixes, assis, à table. Même seul, donner une touche de plaisir au repas : une belle table et une belle présentation des mets ; varier les plaisirs pour une alimentation équilibrée (alterner chaud et froid, cuit et cru, sucré et salé). Ne pas sauter de repas, exclure les régimes : le risque de carence est malvenu au royaume des seniors. Seuls autorisés, les régimes mis en place dans un cadre médical -accompagnés d’un suivi-. (régime sans sel, régime anti ulcéreux, alimentation du diabétique….)

– Protection de l’intestin : surveiller de près l’hygiène bucco-dentaire car quand les dents se détériorent, elles peuvent modifier le choix des aliments, déséquilibrer l’alimentation et altérer la façon de mâcher et de mastiquer. Pour former un bol alimentaire fluide qui sera digéré au mieux, l’aliment doit être littéralement déchiré et broyé par les dents, mélangé à la salive, avant d’être dirigé vers la chaîne digestive. Toujours côté intestin, affecté par le vieillissement naturel, veiller à reconstituer régulièrement la flore intestinale par la consommation de yaourts et de céréales ou de probiotiques sous forme de compléments alimentaires.

– Consommer autant de protéines  : elles sont essentielles, pour vous, les séniors, car impliquées dans pratiquement toutes les fonctions de l’organisme -viande (maigre et cuite sans graisse), poisson ou œuf- ; ne pas oublier les légumineuses à haute teneur en protéines et en acides aminés essentiels. (haricots secs,  pois chiches, lentilles…)

– Ajout de vitamines : Vitamine D pour fixer le calcium sur les os et les renforcer, prévenir la baisse de la force musculaire ou les infections respiratoires -les poissons, crustacés et, de manière générale, les produits de la mer en sont gorgés-. Vitamine C : pour lutter contre la production accélérée de radicaux libres (légumes et fruits dont goyave, kiwi, fraise, orange, pamplemousse et surtout, fruits rouges). Les fruits et légumes, peu caloriques et rassasiants, apportent des fibres et participent aux bon fonctionnement du système digestif.

– Ajout d’oligo-éléments : Calcium, notamment, pour protéger les vieux os, en luttant contre la diminution de la masse osseuse, ou ostéoporose ; Cuivre, qui, avec ses puissantes propriétés anti-inflammatoires, est recommandé pour l’arthrose dont il réduit les douleurs ; Magnésium, parce qu’il est particulièrement abondant dans les os et qu’il joue un rôle essentiel dans l’assimilation de la vitamine C, qui renforce le sytème immunitaire des personnes âgées !

– Ajout d’omégas 3 : ces molécules constituant les corps gras ou lipides sont une source d’énergie capitale dans le fonctionnement de l’organisme ! À savoir : ils optimisent le fonctionnement du cerveau, le protègent de la dégénérescence.. (alors ils feront partie des menus des seniors –huile d’olive ou de noix, poissons gras-..)  

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