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DIÉTÉTIQUE – Recommandations et astuces Diététiques

La nourriture est vitale ; responsable du fonctionnement de l’organisme, elle est complexe et comporte bien des contradictions pour s’ajuster à ses besoins. Bien équilibrée, elle source d’une santé durable !

Il nous a fallu plus de 3 articles pour laisser Noémie Trapletti, diététicienne et nutritionniste nous livrer les secrets et les paradoxes du « bien manger ». Ici, Noémie nous parle de la bonne manière d’ingérer les aliments, de les cuire et d’y associer un élément capital, l’eau ! Dans le chapitre « Diététique anti-maladies », nous ferons un focus sur les aliments de base pour arriver à un régime équilibré en qualité, en phase avec les exigences de notre corps, équilibré en quantité de manière à éviter le surpoids, ce dernier représentant un sérieux handicap sur le plan de la santé senior.

Sans oublier que certains aliments sont indispensables au bon fonctionnement du cerveau ; que l’eau est indispensable à la circulation de ses signaux électriques permettant une liaison rapide vers l’intérieur et l’extérieur de nos cellules nerveuses.

 

DE L’EAU, DE L’EAU

L’eau, un aliment ? En tous cas, il est sûr que l’on peut survivre plus longtemps sans manger que sans boire… Nous sommes constitués essentiellement d’eau puisqu’elle représente 83 % de notre sang, entre 70 et 75 % de nos organes et 22 % de notre squelette. Cette proportion, malheureusement, varie avec l’âge.

 

À voir ci-dessous, l’avis de la diététicienne Noémie Trapletti :  

 

 

SURGELÉS, CUIRE, DANS QUELS RÉCIPIENTS 

Les aliments sont capricieux et durs à cuire ! Ils subissent des transformations lors de la cuisson et réagissent différemment selon les matériaux de leurs contenants ; surgelés, ils conservent leur intégrité.

 

À voir l’avis de notre diététicienne, Noémie Trapletti :

 

 

MASTICATION

Comment manger, la digestion prend cela en compte : elle est meilleure si l’alimentation s’effectue sans empressement, consciencieusement, en prenant soin de bien mâcher les aliments et de ne pas ingérer de trop gros morceaux. Le plaisir doit être de la partie pour susciter l’appétit. 

 

 

LES PRODUITS TRANSFORMÉS

L’émergence de l’industrie alimentaire a gagné du terrain après guerre avec la mécanisation, le travail à la chaîne et la naissance des marques. C’est entre 1945 et 1980 que l’alimentation subit un choc irréversible, sa transformation industrielle. De nos jours, ne restent en produits bruts que les fruits, les légumes, les salades végétales ; le pain, le fromage, la majeure partie des conserves sont des produits transformés ; les « prêts à être consommés », plats préparés, pizzas, surgelés, saucisses, chocolats, gâteaux, bonbons… sont des produits ultra transformés, qui présentent des risques pour notre équilibre alimentaire et notre santé !

IDÉE FAUSSE : les sodas light ou zéro ne seraient pas la solution idéale pour éviter le sucre – assassin pour la ligne et pour le taux de glycémie – ! Pour cause, l’organisme ne sait pas reconnaître le vrai sucre des faux – ces fameux édulcorants qui le remplacent – donc… il réagit par un pic d’insuline équivalent ! De plus, l’organisme peine à se débarrasser des substances chimiques contenues dans les édulcorants. Mauvais calcul, ces light !

STATISTIQUE : les produits non transformés représentent 33 % de notre consommation, les produits transformés 25 % et les produits ultra-transformés 31 % ! 

 

 

UN PEU D’HISTOIRE

La satisfaction du besoin vital qu’est la nourriture a pris  différentes allures au gré des climats et des époques. Les chasseurs-cueilleurs de la préhistoire se nourrissent de cueillette et de la viande des grands herbivores presque exclusivement (rennes, bisons, bouquetins…) avant l’apparition du poisson. Les objets nécessaires à la cuisine, très présents dans les fouilles, témoignent du besoin, très tôt, de varier le cru et le cuit. L’homme sédentarisé commence à cultiver le sol et à élever du bétail – d’abord du petit bétail, puis des volailles. Il a fallu attendre l’élevage des poules pour consommer des oeufs dont sont nés de multiples recettes ! La culture de céréales se répand -orge plus tôt que blé, froment et millet- tout comme celle des légumineuses -lentilles, pois chiches, fèves-. Des vergers offrent des dattes, des figues, des pommes, des vignes, des oliviers, et des légumes – navets, concombres, légumes, choux, poireaux… – 

Miel : il est apparu en Égypte environ 2400 avant J.C. et a été utilisé dans l’alimentation de toutes les grandes civilisations de l’Histoire. Sel : il sert depuis des dates très anciennes à la conservation des aliments et n’apparaît en cuisine qu’à partir de 2650 av. J.C., en Chine.

Boissons alcoolisées : des analyses confirment qu’elles ont apparu en Chine dès l’époque néolithique, environ 6600 av. J. C. . Mais la boisson fermentée qu’est la bière, également alcoolisée, aurait été inventée un peu avant par la civilisation Sumérienne.

Les commerces impulsés par les grands navigateurs, dont Christophe Colomb, font entrer en Europe de nombreux aliments : la tomate, la pomme de terre, la courge et le haricot, le maïs, mais aussi l’arachide, les condiments, les épices, le piment, la vanille, l’ananas…,et, surtout, la canne à sucre, le cacao, le café et leurs boissons dérivées (café, chocolat). D’Afrique viennent les agrumes, des aromates comme le thym, la cannelle et, l’huile d’olive qui a joué un rôle majeur dans les pays méditerranéens, dont les crétois, les premiers à s’enrichir grâce à elle. Une nouvelle culture développée au Proche-Orient, s’introduit en Europe : le riz. Les pâtes gagnent en popularité hors de leur région d’origine.

 

 

 

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