Vive-Les-Seniors pour une santé durable !



SYMPTÔMES – Symptômes inquiétants

Quel symptômes doivent alerter les seniors et les inciter à consulter leur médecin, en dehors des rendez-vous annuels recommandés.

Votre corps vous signale par des douleurs ou un mal-être quand il rencontre un problème ou un dysfonctionnement ; peu de nous écoutent ou entendent ces signaux ; beaucoup, ne font pas la différence entre des avertissements bénins et des avertissements sérieux qui doivent nous alerter et nous décider à consulter en urgence parfois : le Dr Mokhtar Benounnane décrypte ces signaux pour vous et vous renseigne quels sont ceux qui sont à prendre sérieusement en compte.

 

À voir, intervention du Dr Amine Mokhtar Benounnane :

 

 

SURVEILLER SA SANTÉ POUR QU’ELLE SOIT DURABLE  

Il y a tant de choses à faire pour que la population senior, de plus en plus nombreuse et âgée trouve autre chose à se mettre sous la dent que la dépendance.

 

 « Changer de regard sur les seniors, c’est le premier pas pour réussir la transition démographique, pour faire de la longévité et du vieillissement un levier de transformation de la société. » Serge Guérin

« Il est intéressant de remarquer que le vieillissement n’est pas qu’un phénomène physique. Il implique en effet un remaniement global de l’ensemble du système familial où chacun redéfinit sa place.  » Patrick Frémont

Des plus de 60 ans sont des aidants d’un proche et soutiennent un parent ou un ami en grande perte d’autonomie.

 

 

UN PEU D’HISTOIRE

Quid du café à la française, un lieu animé, un lieu de rencontre, de détente, de convivialité.

L’apparition du café en France est liée à celle de la boisson éponyme, obtenue à partir des grains de café rapportés de Constantinople à Marseille par un négociant en 1644, dit-on. Le café va, au même titre que le thé et le chocolat, métamorphoser de manière spectaculaire le visage de la consommation en Europe. Il fera son entrée à la Cour de Louis XIV dont le médecin le conserve à des fins thérapeutiques, comme excitant, par exemple. Mais c’est un arménien qui consacre le lieu en baptisant « café », un établissement qui fait pourtant un flop. Cependant l’idée du café est adoptée peu après, en 1686 par l’un de ses anciens serveurs qui ouvre l’enseigne, Le Procope, dans un décor élégant et luxueux, pour y servir cet or noir qui fera le bonheur des intellectuels de l’époque tels que La Fontaine, Voltaire et bien d’autres. La bourgeoisie va ensuite s’y retrouver pour discuter politique, échanger des nouvelles, jouer aux échecs… A la fin du XVIIIe siècle, les classes populaires viennent à leur tour y boire entre amis : on estime alors à 3.000 le nombre de cafés à Paris. Certains  « Café » se politisent : au Palais-Royal, chacun a sa couleur politique. Le concept de café s’étend aux grandes villes et finit par gagner les campagnes et zones rurales. Le XIXe siècle donne le beau rôle aux Auvergnats dans le développement de ce commerce. Ces « bougnats » abandonnent le portage de l’eau qu’Haussmann fit monter à l’étage dans ses nouveaux immeubles, et se mettent à vendre, outre le bois et le charbon, de la limonade, du café bien sûr, et….des vins et alcools. Certains feront nos plus belles réussites parisiennes : Marcelin Cazes avec la Brasserie Lipp, Paul Boubal avec le Café de Flore. À la même époque naissent aussi les bistrots, des débits de boisson, uniquement, et des lieux plus populaires appelés « assommoirs », -d’où le roman d’Émile Zola. On y boit pour « assommer » ses soucis. Ces pionniers chantés plus tard par Brassens sont aussi les premiers à accepter les femmes dans leurs établissements.

Montmartrois, le mot « bistro » ou « bistrot », a-t-il vraiment été inventé au printemps 1814 chez la Mère Catherine, place du Tertre, par les Cosaques du tsar Alexandre Ier comme vous le prétendez ? Ces derniers occupaient alors Paris un an avant l’ultime défaite de Napoléon Ier à Waterloo, pour tenter de rétablir la royauté. Pour être servi rapidement, ils répétaient en tapant sur le zinc : « bystro ! bystro ! » qui signifie « vite ! vite ! » en russe ! Une origine contestée !

 

Ces  » espaces refuges « , omniprésents dans notre société, ces lieux intermédiaires entre vie privée et espace public sont devenus des lieux de rencontre indispensables, endossant au fil du temps des rôles sociaux multiples, comme le souligne dans son article « Le débit de boissons, cet inconnu… »Philippe Gajewski, auteur de l’une des rares thèses sur le sujet.

Confidences de Mme …
« Des amies ont voulu m’offrir une machine à café mais je préfère  aller prendre un expresso tous les matins dans un bistrot voisin et échanger quelques points de vue avec les habitué.e.s. »   

 

 

 

 

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