VACANCES – Seniors en Vacances
VACANCES : SENIORS EN VACANCES
Ni les congés payés, ni les vacances scolaires ne mènent plus la danse des vacances seniors en retraite : ils sont libres de mettre les voiles quand bon leur semble, en dehors des périodes d’affluence !
Compte tenu du nombre grandissant de dépressions, des cancers et de leur lot de raitements, les seniors ont grand besoin de se changer les idées, de booster leur énergie ainsi que leur mobilité grâce à des activités physiques parfois difficiles à pratiquer en ville. Pause d’autant plus nécessaire pour les citadins dont le niveau de stress se répercute sur la santé.
LES SENIORS QUI PARTENT EN VACANCES ! Parmi les options choisies :
- Se faire « juinien »-pour profiter des plus longues journées de l’année -enfants, parents et touristes n’ont pas encore pris à l’assaut ni les plages ni les « beaux lieux »-
- Se faire « septembrien » pour s’épargner l’effervescence de la rentrée des classes et des congés payés. « Juiniens »comme « septembriens profitent de séjours à moindre prix, sans subir ni les trop fortes chaleurs, ni les commerçants submergés !
- Se faire « juilletiste » ou « aoûtien », même si les voyages et les transports sont plus difficiles, plus onéreux, stressants et fatigants, pour retrouver amis, enfants et petits-enfants !
- Attendre la fin de l’année pour troquer la grisaille hivernale contre un soleil omniprésent : l’escapade sera « longue durée » et « longue distance ».
- Voyage, voyage ! Il semblerait que de nombreux seniors aient encore ce vieux rêve non réalisé : voyager. Pourtant, écologie exige, -et ce sont les petits-enfants qui le leur rappellent- la diminution de l’usage de l’espace aérien recommandé entre en compte dans le choix de leur destination.
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), on appelle vacances, depuis 1995, l’ensemble des déplacements d’agrément comportant au moins quatre nuits consécutives hors du domicile
Les fauteurs de trouble des vacances senior
EN BORD DE MER !
Attention à la déshydratation et aux insolations : un coup de chaleur peut provoquer une élévation majeure de la température corporelle : elle entraîne le dysfonctionnement de nombreux organes, un sérieux risque pour les seniors fragilisés qui peut s’avérer mortelle. C’est pour cette raison qu’il est impératif de se couvrir la tête -port de pailles ou de bobs-. Autre recommandation, sans appel : boire régulièrement pour se réhydrater, sans attendre d’avoir soif puisque, passé la soixantaine, on ressent moins bien qu’avant la sensation de soif.
Attention à la peau : tous et toutes ne sont pas égaux devant leur capital soleil qui s’effrite au fil des ans : et les rayons ultraviolets A et B ont un impact dramatique -cancer de la peau, notamment-, une peau déjà vieillie par de nombreuses expositions au soleil. Alors, après un certain âge : s’exposer le moins possible, sous badigeon de crèmes solaires à fort indice de protection et, ne pas s’exposer du tout en pleine journée.
Attention aux noyades, plus fréquentes chez les seniors car souvent provoquées par un malaise. Retourner sur > https://vive-les-seniors.fr/lete-des-seniors/
Juillet 2023, près de Perpignan : une fois encore, une sexagénaire a risqué de se noyer ! Sans l’intervention des surveillants de baignade, elle aurait succombé : dès qu’ils l’ont aperçue en difficulté dans l’eau, ils sont allé la secourir mais l’ont déjà trouvée en arrêt cardiaque, inerte. Elle avait fait un malaise, et l’eau s’était engouffrée en elle. Après l’avoir sortie de l’eau, ils ont commencé à lui faire un massage cardiaque et à l’insuffler, puis ont utilisé le défibrillateur : après un premier choc et la reprise du massage cardiaque, la femme est revenue à elle, les a fixé, puis a cligné des yeux. Les sapeurs-pompiers qui ont pris le relais l’ont immédiatement mise sous oxygène et haute surveillance. Durant son transfert par hélicoptère à l’hôpital, ses « constantes » sont revenues à la normale : sauvée ! In extremis !
Les méduses dans le collimateur : ces organismes sont dotés de cellules urticantes, les cnidocytes, qui libèrent un venin leur servant normalement à attraper leurs proies. À grand regret, ils nous piquent, nous aussi, lors de nos baignades ; pas seulement : échouées sur la plage, elles restent urticantes.
Bien malheureusement, ces corps gélatineux -car composés à 96 % d’eau-, voguent au gré des courants contre lesquels ils n’ont pas la capacité de lutter, et, comme ils ont profité de la sur pêche pour proliférer, ils sont plus nombreux, partout. Et, bien navrant, ils peuvent piquer plein de fois puisqu’ils se régénèrent en permanence : des piqures plus ou moins douloureuses ! Pour éviter l’infection : ni rincer à l’eau douce, ni uriner sur la piqûre -idée fausse, sans effet sur le venin-. En revanche, après être sorti de l’eau, se rincer à l’eau de mer et, si nécessaire, appliquer une pommade conseillée en pharmacie. En cas de douleur persistante, consulter.
Les « qualités » de la méduse ? Au Japon, elles sont rentrées dans la consommation -oui, on les mange- et, dans la recherche biomédicale, on s’intéresse au collagène qu’elles contiennent : il permet la régénération des cellules anti bactériennes et anti oxydantes ce qui ouvre de nouvelles perspectives pour les greffes d’organes. Vivent les méduses ?
À LA CAMPAGNE
Vipère : si la vipère « mord », ses morsures n’entraînent que des symptômes locaux : entre une demi-heure et quelques heures après l’atteinte, on peut ressentir une fortes douleur et un gonflement autour de la morsure, une accélération du rythme cardiaque et être surpris par des nausées et vomissements. Si l’œdème s’étend au-delà du membre mordu, consulter rapidement.
Frelon : repérer au plus vite le nid caché près de votre habitation -charpente, creux d’un arbre, buisson- avant l’invasion ! Vous en débarrasser en faisant appel à un professionnel (les pompiers n’interviennent plus pour les retirer).
EN MONTAGNE ?
Petit rappel : la chute est la 2ème cause de mortalité chez les seniors ; attention à ne pas trébucher, les écueils sont partout en montagne : précipices, sol imprévisible, creux, anfractuosités. Attention aussi aux troubles de la vision ; le champ visuel des seniors est souvent réduit ce qui rend difficile l’évaluation des distances et des obstacles. Ne pas oublier la canne, ou le bâton de marche nordique, rassurants et très efficaces en cas de déséquilibre ou épisode de vertige.
Les climats secs et les climats de montagne sont sûrement parmi les plus favorables pour les personnes souffrant d’insuffisance respiratoire. – sauf en haute altitude où la pression atmosphérique est moindre –
LES AVANTAGES DU BORD DE MER : vitamine D perfusée par le soleil et ses ondes lumineuses. La nage -la brasse car le crawl n’est pas indiqué pour le mal de dos- est l’un des sports les plus adaptés aux seniors : attention en revanche aux caprices de la mer !
LES AVANTAGES DE LA CAMPAGNE : vous voici plutôt caché(e)s qu’exposé(e)s aux regards, loin de monde, au grand air, la nature est au plus proche, elle vous invite à des activités qui riment avec sérénité : jardinage, cuisine, confitures…
LES AVANTAGES MONTAGNE : UN LIEU MAGIQUE : comme le chantait Jean Ferrat : « Que la montagne est belle », ou comme nous la décrit Yoann Bunz, du Parc national des Écrins : « Les partisans de cette montagne sont nombreux en hiver mais beaucoup la pratiquent en été ! Il n’y a rien de mieux que d’aller sur les sentiers et de prendre le temps d’observer pour découvrir la richesse de nos montagnes. La montagne est une découverte de tous les jours. C’est un lieu où l’émerveillement prédomine. » « En montagne, nous sommes bien peu de chose : la nature dirige tout. Une des particularités de nos milieux de montagne, c’est que s’y concentre une mosaïque d’habitats différents : des milieux rocheux, des forêts, des prairies, des landes rases, des alpages avec une herbe fournie… Plus on a d’habitats différents, plus on a d’espèces qui peuvent y trouver leur bonheur. C’est ce qui fait la richesse de la montagne. »
Conseil alimentaire commun à tous les vacanciers : le barbecue, c’est convivial mais il faut éviter les grillades légèrement carbonisées (cancérigènes) et limiter les viandes grasses, les saucisses, merguez …au profit des légumes et fruits de saison, riches en vitamines et anti-oxydants.
CEUX QUI RESTENT par choix ou parce qu’ils n’ont pas le choix
Ils éprouvent souvent de l’appréhension à l’idée de quitter leur domicile. Ils ont peur du voyage, peur de modifier leurs petites habitudes, peur de l’inconnu ; ils craignent de constituer une gêne pour leur entourage et préfèrent consommer leur liberté et leur indépendance à volonté. Les séjours en famille ne sont pas toujours reposants : grands et petits piaillent de tous côtés et, parfois, les parents confondent le rôle de grands-parents avec celui de nounou ; parfois ils restent parce qu’ils ne peuvent pas se résoudre à abandonner leurs animaux domestiques ! « Le problème, c’est que beaucoup de personnes âgées ne veulent pas quitter leur domicile » ! Claudie Kulak. Pour certains, ils ne savent tout simplement pas où aller ou n’ont pas les moyens.
Les problèmes de ceux qui restent : peur des cambriolages, des « saucissonnages », des agressions ! Conseil : ne jamais ouvrir à quiconque, s’il n’est pas annoncé ; des personnes malveillantes tentent fréquemment de s’introduire au domicile de personnes âgées pour les escroquer, en se faisant passer pour des assistantes sociales, des assureurs, huissiers ou autres…
LA CHALEUR, LE FLÉAU
Un fléau de plus en plus redouté et redoutable, l’été s’annonçant le plus chaud jamais enregistré de manière générale. Tous les conseils pour y pallier à https://vive-les-seniors.fr/lete-des-seniors/
Le POLLEN : les allergies atteignent souvent les plus de 60 ans qui passent plus de temps à l’intérieur de leur maison où l’air est 5 à 10 fois plus pollué que dans l’environnement extérieur : en cause, poussière, poils d’animaux, usage des produits d’entretien, -polluants connus pour aggraver l’effet des allergènes et donc leurs conséquences qui peuvent être importantes : état de fatigue accru, vieillissement prématuré des bronches. En se dégradant, la qualité de vie peut conduire, dans certains cas, à l’isolement.
ATTENTION : à ne pas attribuer aux symptômes allergiques un éternuement, des yeux qui pleurent, un nez qui coule, des grattements et gonflements qui, en fait, masqueront, au diagnostic, des épisodes infectieux courants chez les personnes âgées : maladies respiratoires, problèmes oculaires ou dermatologiques ! ATTENTION : notons que les antihistaminiques classiques ont des effets indésirables chez les plus de 60 ans ; quant aux corticoïdes, ils ont tendance à fragiliser les os déjà sensibilisés par l’âge.
La Famille, les Enfants les Aidants : les ainées ils sont aussi inquiets pour leurs aîné(e)s vulnérables ; le risque de chute, et, -versus psychisme- de séquence dépressive sont les deux bêtes noires des seniors isolés. Pour 8, 3 millions d’aidants français, c’est un véritable casse-tête ! 94 % des Français sont stressés de savoir qu’une personne en perte d’autonomie reste chez elle.
Des solutions : ils ont dirigé leurs seniors dans des sites médicalisés, dans des sortes de colonies de vacances organisés par des associations, dans des maisons de retraite, résidences ou Ehpad accueillant les seniors en séjours courte durée. Ils ont prévu des aides ponctuelles pour l’été qui se chargent de les emmener chez le kinésithérapeute ou chez un médecin, ils leur ont programmé des soins et des services à domicile ; ils ont peut-être adhéré à l’initiative monétisée par La Poste : « Veiller sur mes parents », qui propose une visite du facteur par semaine pour passer prendre des nouvelles du sénior et en faire part aux proches. Malgré tout, ils doivent constamment procéder à une « Surveillance Active » pendant leurs vacances : coups de fil fréquents, des appels par visio pour qu’ils suivent vos activités, communiquent avec les petits-enfants, ne se sentent pas abandonnés ! À conseiller : le service de télé consultation -médicale- par video ou non, en cas de problème de santé.
Conseiller la musique, un moyen utile et agréable pour ne pas se sentir isolé : toutes les études tentent à prouver que la musique stimule le cerveau de ceux qui y sont fréquemment soumis. Chaque zone – notamment l’hippocampe- semblant être sensible à un de ses aspect, (rythme, accords, etc.), classiques permettrait de ralentir le déclin cognitif.
UN CASSE-TÊTE CHINOIS : LA VALISE
Heureusement qu’existe la valise à roulettes car la galanterie masculine est difficile à respecter après un certain âge ! Ci-dessous témoignage de Mr Boube :
Ne pas radiner sur l’achat de la valise qui doit être un partenaire de voyage fiable, solide, pratique, léger, facile à manipuler. Les best off : les 8 roues qui permettent 360 degrés de rotation, la valise surmontée de la valise cabine ! Les atouts plus : extensibilité, élasticité -se laisse agrandir pour une plus grande capacité de charge- ; légèreté -grâce à une matière en polycarbonate- ; poignées supérieures et latérales flexibles ; poignées inférieures moulées -pour un levage facile- ; poignées télescopique en aluminium réglable à 3 niveaux pour une maniabilité rapide dans les espaces restreints ; fermetures à glissière – pour dissuader le voleur-.
Faire sa valise, c’est un véritable pensum. Comme on a toujours peur d’oublier quelque chose, se pas s’y prendre au dernier moment, mais plutôt 2 jours à l’avance !
Quelques conseils pour la préparer : faire une liste, selon la destination et la durée. S’y prendre à l’avance. Ne pas oublier les médicaments, le couvre-chef, les lunettes de vue et de soleil, une tenue de cocktail ou soirée, une veste chaude, où que vous alliez, une paire de baskets confortable pour la journée et une autre paire pour le restaurant ou le soir. Au lieu de les plier, rouler ses vêtements pour gagner jusqu’à trois fois d’espace dans la valise sans les froisser. Utiliser des pochettes pour éviter que vos affaires ne se mélangent.
Abeilles, frelons, guêpes, bourdons, des trouble-fêtes
Les hyménoptères -abeilles, frelons, guêpes, bourdons- sont des insectes qui piquent grâce à un dard inoculant un venin toxique sous la peau avec réaction locale. Reconnaître les hyménoptères : la guêpe a la taille fine -une taille de guêpe- et une robe rayée jaune et noir ; elle est attirée par le sucre et la viande ; elle ne laisse pas le dard dans la peau, donc ne peut pas piquer plusieurs fois. Le frelon, proche de la guêpe, en beaucoup plus gros, peut aussi piquer plusieurs fois. L’abeille meurt après la piqûre, donc elle ne peut piquer qu’une seule fois, comme le bourdon, plus trapu et qui ne pique que rarement. Ces petites bestioles ne mangent pas les grosses comme on dit mais les seniors s’affolent vite à leur vue : peut-être ont-ils raison car une inflammation, une allergie peuvent avoir des conséquences importantes face à leur fragilité : pourtant l’attitude à prendre est de rester calme et de ne pas faire de mouvement brusque quand ils sont proches de vous. Éviter de boire directement des boissons en canette, etc…..de marcher pieds nus ou en sandales en particulier près d’un point d’eau ou dans l’herbe ; si une abeille ou une guêpe entre dans votre véhicule, s’arrêter calmement et ouvrir les fenêtres.
Situations critiques qui amènent les seniors à consulter en urgence : l‘inoculation du venin dans une muqueuse (bouche par exemple), ou un tissu conjonctif (œil par exemple), plusieurs piqures simultanées, notamment de frelons, une réaction allergique.
L’allergie au venin se traduit par l’apparition de symptômes comme une difficulté pour respirer ou avaler, le gonflement de la langue, des lèvres, de la gorge ou des yeux, des étourdissements, malaises ou perte de connaissance, des nausées, vomissements, une coloration bleutée de la peau, de la fièvre, des frissons. Dans ces cas allonger la personne en position latérale de sécurité en attendant les secours. Un senior allergique au venin d’hyménoptère devrait toujours avoir avec lui un stylo d’adrénaline auto-injectable, pour injection sur le bord extérieur de la cuisse.
Conseils après une piqure : ôter ses bagues en cas de piqûre à la main avant qu’un ou plusieurs doigts ne gonflent ; désinfecter avec de l’eau et du savon, appliquer une solution antiseptique sur la zone piquée, puis de la glace enveloppée dans un tissu pour ne pas brûler la peau ; prendre un antalgique (paracétamol) en cas de douleur ; vérifier la validité de son vaccination anti tétanos ; cesser toute activité physique et rester tranquille pendant 30 minutes.